Société : Meeting du SYNAFEB et du MONEP sur la question du foncier au Burkina Faso

Ce lundi 9 novembre, le Syndicat national des fonctionnaires de l’éducation du Burkina (SYNAFEB) ainsi que le Mouvement national des enseignants praticiens (MONEP), ont pu animer une conférence de presse sur la question du foncier au Burkina Faso.
Il en est ressorti que, en plus des syndicats pour la promotion du droit au logement, les mouvements et syndicats d’autres domaines ont aussi la possibilité et le droit de s’exprimer sur la question du foncier dans le pays des Hommes intègres, puisque, selon eux, le mouvement syndical est considéré comme transversal.
Le Secrétaire Général du MONEP, Mahamadi Zoungrana, a demandé à être situé sur le programme des 40 000 logements estimant que «la majorité des enseignants aujourd’hui est vieillissante ». En effet, il explique que ce sont des gens qui irons à la retraite très bientôt sans « aucun lopin de terre » pour mener à bien la construction d’un toit.
Selon Koudougou Robert Kaboré, porte-parole du SYNAFEB, parler de lotissement est une chose, mais il faut aussi des travailleurs pour aller au bout des idées proposées.
L’association des promoteurs immobilier du Burkina Faso APIB a fait une proposition considérée comme « patriotique » par les conférenciers du jour, en invitant le Gouvernement à leur accorder la possibilité de réduire les zones appelées non loties dans un délai de trois ans.