Politique : Qui est Tahirou Barry ?

Tahirou Barry est un homme politique Burkinabè, né à Gagnoa, en Côte d’Ivoire. Cet avocat de 45 ans s’est forgé une expérience et une reconnaissance politique, lentement mais sûrement, depuis septembre 1999, lors de la création du Parti de la Renaissance Nationale (PAREN), qu’il a dirigé jusqu’en 2017.
Figure de l’opposition sous la direction de Blaise Compaoré, Tahirou Barry était arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2015 avec 3 % des voix. Il s’était alors rallié à la majorité présidentielle de Roch Marc Christian Kaboré, avant d’être nommé ministre de la Culture et du Tourisme. Deux ans plus tard, il démissionna, évoquant sa “grande déception”.
Depuis lors, le député, exclu en juillet 2017 du Parti de la Renaissance Nationale (PAREN) de Laurent Bado, siège aux côtés de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) du chef de l’opposition, Zéphirin Diabré.
Tahirou Barry a été désigné comme candidat à l’élection présidentielle de 2020 le 26 janvier, à Gaoua, dans la région du Sud-Ouest, dont est originaire sa famille.
Placée sous le thème “Le candidat de la jeunesse consciente”, la nomination de l’ancien ministre de la Culture et actuel député à l’Assemblée Nationale est portée par le Mouvement pour le Changement et la Renaissance (MCR) soutenu par une vingtaine de mouvements associatifs.
Créé le 11 janvier 2019, le Mouvement pour le Changement et la Renaissance, connu sous le nom de MCR, a été introduit le 27 janvier 2019. Se réclamant de l’opposition, ce nouveau parti, de l’avis de son président Carlos Toé, vise à marquer une rupture avec les autres partis qui se sont lancés dans la politique partisane. “La voie qui s’impose est celle d’un changement radical à tous les niveaux de la société. Et une véritable renaissance avec des valeurs fortes et de grands défis”, a expliqué Carlos Toé.
La vision de son parti consiste selon lui, d’une part, à reconstruire un État puissant basé sur des valeurs fondatrices et sa capacité inhérente à prospérer. D’autre part, elle vise à reconstruire un “nouveau Burkinabè, honnête, digne et travailleur”.
Pour relever ce défi, le programme du MCR s’appuie sur deux axes stratégiques principaux. Tahirou Barry entend reconstruire “en profondeur” les institutions et l’administration et refondre le système éducatif auquel le candidat souhaite consacrer au moins 30% du budget national, c’est-à-dire, 4500 milliards de F CFA.
Il affirme que son programme ait été pensé et élaboré après un travail de terrain “rigoureux” qui a pris en compte les aspirations “profondes” des masses populaires.
Pour Tahirou Barry, il faut une “thérapie de choc” pour provoquer le changement nécessaire si le Burkina Faso veut survivre dans un environnement “complexe et impitoyable”. Et ce changement, selon lui, passera “nécessairement” par le système éducatif. Le candidat, dans un contexte de rejet de la classe politique, demande aux électeurs de lui faire confiance. “Si vous me faites confiance, notre action sera dynamique et bien planifiée dans le temps”.
Selon lui, d’une part, à reconstruire un État puissant basé sur des valeurs fondatrices et sa capacité inhérente à prospérer. D’autre part, elle vise à reconstruire un “nouveau Burkinabè, honnête, digne et travailleur”. Pour relever ce défi, le programme du MCR s’appuie sur deux axes stratégiques principaux. Tahirou Barry entend reconstruire “en profondeur” les institutions et l’administration et refondre le système éducatif auquel le candidat souhaite consacrer au moins 30% du budget national, c’est-à-dire, 4500 milliards de F CFA.
Il affirme que son programme a été pensé et élaboré après un travail de terrain “rigoureux” qui a pris en compte les aspirations “profondes” des masses populaires. Pour Tahirou Barry, il faut une “thérapie de choc” pour provoquer le changement nécessaire si le Burkina Faso veut survivre dans un environnement “complexe et impitoyable”. Et ce changement, selon lui, passera “nécessairement” par le système éducatif. Le candidat, dans un contexte de rejet de la classe politique, demande aux électeurs de lui faire confiance. “Si vous me faites confiance, notre action sera dynamique et bien planifiée dans le temps”.
L’un de ses plus gros atouts réside dans la « carte Peule », notamment sur Facebook, et se dit être le candidat représentatif de la diversité du pays : il est Peul, marié à un Mossi, avec des enfants pluriethniques qui parlent à la fois “Fulfulde et Moore”.
Il attaque rarement ses adversaires politiques, sa campagne est très centrée sur des idées et sur la nécessité de représenter le peuple. C’est une campagne globalement assez “civique” et positive, centrée sur les mesures et les changements qu’il veut mettre en œuvre.
Il partage également des photos en compagnie de la population locale, mangeant avec les différentes communautés, en compagnie d’enfants, par exemple…
Il souhaite être perçu comme un homme simple, honnête, un homme du peuple.
Par Renée Traoré