Politique / Audit international du fichier électoral : Le président du parti politique le Faso Autrement, Ablassé OUEDRAOGO, soutient Zépherin DIABRE

C’est officiel, désormais Dr Ablassé OUEDRAOGO , s’aligne du côté de Zépherin DIABRE qui a affirmé le 30 juin dernier que « Il n’y aura pas d’élections, s’il n’y a pas d’audit international du fichier électoral ». En effet le chef de fil de l’opposition soupçonne le pouvoir en place d’avoir introduit des kits frauduleux dans le système l’enrôlement de la commission électorale nationale indépendante (CENI).
Dans cet ordre d’idée , le Faso Autrement par la voix de son président, estime que la crédibilité du fichier électoral et le besoin urgent de sécuriser tous les Burkinabè sont des préalables pour la tenue d’élections apaisées, transparentes et inclusives.
Le Faso Autrement, soutient le préalable d’audit contradictoire du fichier électoral. Ablassé OUEDRAOGO demande donc que le fichier électoral soit audité après l’enrôlement biométrique et la révision du fichier électoral avant la tenue des élections du 22 novembre prochain.
Pour le Faso Autrement, ‘’ Le réveil du CFOP, à travers sa prise de position suscitée, est à saluer, d’autant plus qu’il rejoint l’appréciation de la situation que nous avons exprimée à plusieurs occasions, à savoir que pour préparer des élections apaisées et ainsi garantir une situation post-électorale de paix et de stabilité, la nécessité d’ouvrir un dialogue national inclusif, sincère et ouvert, devant conduire à la réconciliation nationale, s’imposait comme le préalable incontournable dans le processus’’.
« Aussi, il faudrait souligner que la préparation d’élections apaisées nécessite l’inclusion et la participation de tous les Burkinabè, y compris ceux parmi nous qui sont déplacés internes et ceux qui subissent directement les conséquences désastreuses des violences liées au terrorisme » a ajouté Ablassé OUEDRAOGO.
Sur la question, Clément SAWADOGO, vice président du MPP répondant aux micro de radar info affirme que « C’est avec une énorme surprise que nous avons appris cette information d’autant plus que personne dans notre parti ne s’attendait à une telle accusation ». Clément SAWADOGO a reproché d’être aller trop loin du fait qu’il « réclame un audit international et commence par dire que s’il n’y a pas d’audit, il n’y aura pas d’élections ». Pour lui,« c’est comme s’il avait demandé l’audit et qu’on le lui avait refusé. Le fait de demander un audit, c’est dans l’ordre normal des choses. Personne n’est contre cela » a t-il indiqué . Tout porte à croire donc que cette question ne pose plus de problème car le principe de la nécessité d’un audit international posé par l’opposition ne se heurte pas à une contestation du côté de la majorité.
Source : Burkina24
Par Augustin Sankara