Lutte contre la fraude fiscale : Les agents des impôts ont été formés sur l’usage de la facture normalisée.

Le lundi 10 aout 2020 a débuté une formation d’agents du ministère en charge de l’économie et des structures de contrôle sur la facture normalisée et les outils de contrôle. Cette formation é été initiée par le direction générale des impôts (DGI) et permettra aux agents concernés de mettre en œuvre la facture normalisée et de lutter contre la fraude fiscale.
C’est une formation adressée aux agents des services comptables et financiers du ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID), ainsi que des agents de certaines structures de contrôle. Le directeur général des impôts a été représenté par Boubacar Seremé inspecteur technique principal des impôts et selon lui l’objectif général est de permettre une bonne appropriation de la facture normalisée par les représentants.
Il laisse entendre « L’objet de la présente session de formation est de sensibiliser, d’informer et d’outiller tous les acteurs qui sont dans la chaine comptable du ministère de l’économie et des structures de contrôle de l’ordre administratif ». Sayouba Sawadogo formateur du jour et chef de service des régimes particuliers du contentieux à la direction générale des impôts (DGI) explique que « Au menu de cette formation, les participants auront droit à tout dispositif règlementaire sur la facture normalisée, les mentions obligatoires d’une facture normalisée, les sanctions applicables et les instruments de contrôle de la facture normalisée ».
Selon Boubacar Seremé, la facture normalisée est une facture qui comporte un ensemble de mentions obligatoires, sécurisée par un sticker et répondant à certaines caractéristiques. La fonction du sticker est d’identifier chaque facture émise de façon individuelle selon son explication. Pour lui, la facture normalisée a été instituée au Burkina Faso dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale et l’usage du faux en matière fiscale. Cette facture a été opérationnalisée en 2017 et s’impose à certaines entreprises.
Pour Boubacar Seremé, l’opérationnalisation de la facture normalisée apporte de bons rendements, il dit « Après quelques années d’application de la facture normalisée, le bilan est très positif, en ce sens que nous avons assisté à une régression notable de la fraude, avec son effet corollaire qui est l’accroissement des recouvrements effectués au niveau de la DGI ».