Les bons et mauvais côtés des réseaux sociaux

Réseaux sociaux et bonne meurs Longtemps considéré comme de simples moyen de communication les réseaux sociaux semblent avoir dʼautres contours maîtrisés par les adeptes ;entre la facilité dans la communication les recherches et dʼautres avantages appréciés par plus dʼun,le rêver de la médaille reste indésirable.
Quand Les Réseaux Sociaux Participent À La Dégradation Des Mœurs Au Sein De La Jeunesse Lʼutilisation tendancieuse des réseaux sociaux chez les jeunes au Sénégal inquiète de plus en plus la population. Avec cette explosion signifiante des médias sociaux, les jeunes considèrent souvent ces plateformes comme un lieu public pour divulguer des contenus indésirables, voire même obscènes.
Ainsi, cet espace virtuel est devenu lʼagora de cette couche sociale addictive aux innovations technologiques. Cette situation très accablante participe à la dégradation des mœurs et incite les jeunes à promouvoir la médiocrité dans les plateformes de communications. Alors, qui sont les responsables de cette situation ? Quelles sont les raisons qui expliquent cette situation ? Comment les réseaux sociaux participent-ils à la dégradation des bonnes mœurs au Sénégal ?
À travers cet article, nous essayerons de répondre à ces questions qui inquiètent de plus en plus les sénégalais. Le développement des nouvelles technologies de lʼinformation et de la communication continue dʼimpacter tous les secteurs de la vie. Lʼutilisation de lʼinternet devient de plus en incontournable pour la société. Ainsi, depuis quelque temps, nous constatons que le nombre dʼinternautes dans le monde a connu une évolution significative. Au Sénégal, cette évolution se justifie par des chiffres plus ou moins alarmants. Sur une population de 16.52 millions dʼhabitants, 10 millions sont des internautes et 3.5millions sont actifs sur les réseaux sociaux. Quelles sont les raisons qui expliquent cette situation ? Cette situation qui devient de plus en plus inquiétante pour la société est dʼune part due à lʼutilisation des réseaux sociaux.
Cet espace virtuel de communication est devenu le point de ralliement de milliers de Sénégalais particulièrement les jeunes. Depuis lʼexplosion de ces nouveaux outils de communication dans le monde, surtout avec la libération de Facebook en 2004, lʼutilisation des réseaux sociaux est devenue de la mode chez les jeunes. La multiplication incessante de ces plateformes occasionne des choix divers et variés pour les utilisateurs. Ainsi, sʼil en existe des dizaines de réseaux sociaux dans le monde, les plus utilisés au Sénégal sont entre autres Facebook, Whatsapp, Snapchat, LinkedIn, Twitter et récemment Tik Tok.
Si chacun dʼentre eux a sa particularité, leur point commun réside dans le fait que lʼutilisateur du réseau fournit ses données personnelles de manière volontaire ou involontaire. Dès lors, le fonctionnement des médias sociaux engendre des conséquences néfastes particulièrement chez les jeunes qui sont devenus de plus en plus addictifs. Parmi les multiples impacts que peuvent occasionner ces outils de communication numérique, la déperdition des valeurs sociales est la plus illustrative au Sénégal.
Comment ces réseaux sociaux participent-ils à la dégradation des bonnes mœurs au Sénégal ? Tous les jours, des contenues obscènes, choquants ou contraires aux bonnes mœurs transitent sur les différents réseaux sociaux précités. Les jeunes exposent quotidiennement leur vie privée sur ces espaces dʼéchange à travers la publication de photos, vidéos ou encore des messages sous format audio. Si certains dʼentre eux ignorent les conséquences qui peuvent en découler de cette situation, dʼautres en vont plus loin, jusquʼà même faire les médias sociaux un outil de concurrence de la mode ou encore de promotion de la médiocrité au Sénégal.
À ce titre sʼajoute le phénomène du « Buzz » que convoitent certains jeunes ou encore la recherche de profit sur les rémunérations que proposent certains réseaux sociaux tels que Snapchat ou Tik Tok, en échange des données personnelles des utilisateurs. Lʼanalyse des comportements, les émoticônes et le principe des « stories » proposé par ces outils de communication digital leur permettent de maîtriser la vie privée des utilisateurs.
Ainsi, lʼabsence de culture numérique, le faible niveau dʼalphabétisation et le niveau dʼinconscience notée chez les jeunes participent de plus en plus à la dégradation de cette couche sociale. Toutefois, malgré le nombre fabuleux de victimes observé ces temps ci dans le cyberespace, ces jeunes continuent de prêter une oreille sourde aux dérives qui sont présentes sur la toile. Ils développent ainsi des comportements désastreux et abominables pour la société, et font intervenir plusieurs responsabilités. Yattara Aïcha Mohamed