La revue de presse de ce mercredi 28 octobre 2020.

L’actualité politique de ce mercredi a été marquée par le décès du père du président du Faso, la création d’un nouveau parti politique par Nathanaël OUEDRAOGO et ses camarades,(…) et à l’international les crises électorales en Côte d’Ivoire et en Guinée, mais aussi le message du Président Français sur la Covid.
A la une des quotidiens de ce mercredi, le décès de Bila Charles KABORE alimente les journaux. Décédé dans la matinée du mardi 27 octobre, « la nouvelle s’est vite répandue comme une trainée de poudre » relève « Les éditions Sidwaya » qui revient sur son parcours, de sa naissance dans le village de Tuiré ( province du Ganzourgou) à sa nomination au poste de vice gouverneur de BCEAO, en passant par ses études. C’est le parcours d’un « titan de la nation » estime ce journal.
Autre actualité ; la construction de l’hôpital d’instruction des armées apparaît à la une de « Wakat Sera » qui explique qu’il s’agit d’un projet qui date de 1963. Mais que s’est il passé pour que la pause de la première pierre se fasse jusqu’en 2020, soit plus 50 ans après ? « Il ya eu quelques tentatives, mais depuis quelques années, nous sommes quand même dans une phase de réalisation « répond le ministre de la défense dans le journal.
En politique au Burkina Faso, Nathanaël Ouedraogo et ses camarades démissionnaires de l’UPC créent le Mouvement Démocrate (MODEM), nous apprend libre info ajoutant que la présentation du nouveau parti est prévu pour se tenir ce jeudi 29 Octobre 2020. L’on retrouve également deux démissionnaires parmi les membres du parti.
Toujours selon « Wakat Sera » les défenseurs des droits de l’homme au Burkina ont dénoncé mercredi lors d’une conférence de presse, certains agissements des Volontaire pour la Défense De La Patrie (VDP). Ainsi, Maître Ambroise Farama affirme qu’il est « temps de les recadrer » rapporte le journal.
« Question a ADO : a quand le tour des autres quand vous refusez de partir ? » titre « Wakatsera » dans un autre article. La réponse, ADO l’a déjà donné la veille lors de son interview sur RFI en affirmant que « tous les 5 ans il y aura élection et le tour des autres viendra ». Mais pour l’opposition il n’en est pas question car il n’y aura même pas d’élection cette année avec Alassane Ouattara . Dans un interview accordée à RFI, Pascal Affi N’guessan du FPI affirme : « Pour nous, il n’y aura pas d’élection le samedi prochain. Nous nous battrons pour qu’elle ne se déroule pas ». A la question de savoir ce que l’opposition va faire concrètement, le porte parole de la plateforme de l’opposition répond :« Il y’aura des barrages, les bureaux de vote ne seront pas ouverts, le pouvoir ne pourra pas déployer des dizaines de membres des forces de l’ordre dans chaque bureau de vote et il sera impossible d’organiser une élection sereine, digne de ce nom, qui sera reconnue par la communauté internationale » . Pendant ce temps « le grand financier Tjdjane Thiam rejoint l’opposition contre le 3e mandat du président Ouattara. » nous renseigne le journal en ligne « Libre info ». Tout comme Affi, il a affirmé que « les conditions ne sont pas réunies pour une élection présidentielle crédible et inclusive en Côte d’Ivoire ».
Au Mali, c’est le procès des attentats de Bamako qui fait le tour de l’actualité. Selon « le Monde » les trois accusés sont « condamnés à mort ». Mais le plus inquiétant dans cette affaire est que les accusés ne nient pas les faits. Au contraire l’un d’entre eu s’en réjouit après un bref rappel des faits, ‘’se disant fier d’avoir agi par vengeance après la caricature du prophète Mohamet par Charlie Hebdo’’ écris « le Monde ».
Toujours à l’international, mais en Guinée cette fois ci, avec la présence de la mission conjointe CEDEAO-UA-ONU pour apaiser les tensions, Sidwaya titre qu’il s’agit d’ « une médiation à l’issue incertaine » car, ajoute le quotidien, « le ver est déjà dans le fruit » faisant que « les médiateurs ont encore du pain sur la planche ». La preuve selon « Guinéenews » est que Cellou Dalein Diallo affirme n’est rien attendre de cette mission. Sidwaya pointe du doigt la communauté internationale qui a fait une sourde oreille sous prétexte de « la non ingérence dans les politiques intérieures des pays. Voilà qu’elle est obligée de jouer le rôle médecin après la mort » regrette ce quotidien. Le quotidien guinéen « Guinéenews » fait savoir également que le blocus mis en place à l’entrée du domicile privé de Cellou Dalein Diallo a été levé. Mais cela ne résout pas le problème puisque selon l’intéressé, « aucun compromis possible pour la reconnaissance de notre victoire ».
Hors de l’Afrique, la France sera en confinement partiel à partir de vendredi suite à une nouvelle aggravation de la pandémie à covid 19 dans le pays. « j’ai décidé qu’il fallait retrouver à partir de vendredi le confinement qui a stoppé le virus » a annoncé Emmanuel Macron lors d’une adresse fait à la nation mercredi nuit. Mais « le confinement sera adapté » précise t-il.