Élections couplées 2020 : des citoyens de 15 communes ne pourront pas exercer leur droit de vote.

Appelés aux urnes dimanche 22 novembre pour le choix du Président du Faso, une frange de la population burkinabè se trouvent empêcher d’accomplir son devoir du fait que les élections n’auront pas lieu chez eux.
Les électeurs de 15 communes du Burkina Faso ne pourront pas voter le 22 novembre prochain, à l’occasion des élections couplées (présidentielle et législatives). Aucun bureau de vote, a-t-on appris, ne s’ouvrira dans ces localités. En effet, ces localités sont considérées comme des «zones rouges» où la Commission électorale nationale indépendante (CENI), chargée de l’organisation des opérations électorales, n’est pas à mesure de déployer des agents électoraux.
Une autre raison évoquée pour la non tenue du scrutin dans les communes concernées est qu’elles ne sont plus habitées, les populations s’étant déplacées vers d’autres localités. Les 15 communes sont Kombori dans la Boucle du Mouhoun ; Bartiébougou, Botou, Logobou et Tansarga dans l’Est ; Kaïn dans le Nord ; Baraboulé, Diguel, Koutougou, Nassoumbou, Tongomayel, Mansila, Solhan, Tankougounadié et Titabé dans le Sahel.
Les enjeux sont énormes quant à la légitimité du Président qui sera élu. Il s’agit surtout de la question de savoir si les populations de ces communes se sentiront concernés par des élections auxquelles ils n’ont pas pris part. C’est la tâche première du prochain Président du Faso doit être la lutte contre le terrorisme.
(Source : radio oméga).