Élections au Burkina : les acteurs se dotent d’un pacte de bonne conduite.

A Moins d’un mois des élections législatives et présidentielles au Burkina, les acteurs impliqués dans le processus ont procédé ce lundi 26 octobre à la signature d’un pacte de bonne conduite pour consolider la paix et la démocratie à travers le respect de l’éthique dans leurs communications et autres actes.
A travers ce pacte, les hommes de médias, les acteurs politiques et ceux de la société civile s’engagent à ne pas tenir des propos haineux ou stigmatisant en cette période de campagne qui s’ouvre dans cinq jours. Cet engagement concernent aussi bien les candidats à la présidentielle et aux législatives que leurs militants. En cas de contestation les parties prenantes à cet engagement devront saisir les organes de gestion des conflits habilités à cet effet.
Les hommes de médias aussi, à travers le rôle incontournables qu’ils jouent dans une démocratie, doivent respecter la déontologie et l’éthique dans l’information qu’ils véhiculent. Pour le président du conseil supérieur de la communication ( CSC) Mathias Tankoano, les burkinabè ont trouvé eux-mêmes la voie pour des élections apaisées en signant cet accord. Il dit être prêt à accompagner les candidats et les regroupements des partis politiques dans cette optique en travaillant afin qu’au niveau “des médias d’Etat l’égal accès et au niveau des médias privés, l’équilibre de l’information soient respectés”
Pour Clément SAWADOGO du MPP, c’est un honneur que les acteurs du pays des hommes intègres s’engagent à mener des campagnes apaisées au vu de ce qui se passe dans certains pays voisins. A l’ en croire, au niveau des partis politiques de la majorité, un code de bonne conduite a déjà été signé.
Le chef de file de l’opposition politique Zépherin DIABRE présent à la signature du pacte, s’est, lui aussi, réjoui de l’acte. Mais pour lui, cet accord ne suffit pas au regard du comportement de certains partis sur le terrain. Sur ce point, le candidat de l’UPC évoque la question des partis politiques qui prennent des cartes d’électeurs de militants en promettant des transferts pécuniaires. La bonne conduite suppose que tous ces comportements doivent cesser.