Des organisations internationales accusées pour silence abusif face à l’oppression des peuples en Afrique .

L’ONU, la CEDEAO et l’UA sont pointées du doigt par l’avocate de l’opposant ivoirien Guillaume Soro dans une analyse par elle faite sur la situation socio-politique en Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire et au Mali. Pour cause, le silence qu’elles retiennent face aux dérives des présidents qui violent les libertés fondamentales des citoyens et les textes fondamentaux qui les garantissent.
Ceux-ci ont le droit de leur retirer leur confiance par la voie légitime d’une insurrection populaire,
Dans une chronique transcrite sur la page Facebook de Guillaume Soro, son avocat se propose de faire une analyse sur ‘’la révolte des peuples longtemps opprimés, qui ont soif de dignité, de liberté et veulent assumer leur destin’’.
Au début de cette analyse c’est toute une leçon de morale qui est donnée aux chefs d’Etat sur leur devoirs qui doit être la recherche du bien-être de leur peuple.
« Les dirigeants africains devraient le comprendre et savoir que normalement, ils sont élus pour assurer le bien-être et le bonheur de leurs peuples » clame t-elle d’entrée de jeu et de compléter, « Lorsqu’ils manquent à leurs devoirs à l’égard de leurs peuples, ceux-ci ont le droit de leur retirer leur confiance par la voie légitime d’une insurrection populaire, ce qui est prévu dans toutes les Constitutions des pays du monde, que ce soit dans notre pays, la Côte d’Ivoire, ou au Mali ou encore dans n’importe quel autre pays Africain ou Européen ».
Quand les manifestants maliens aux mains nues sont tombés sous les balles assassines de M. IBK, qu’ont dit la CEDEAO, l’UA et l’ONU?
Le leader du GPS s’indigne du silence des organisations internationales dans la crise ivoirienne et malienne qui constitue pour elle une complicité au affouillement des droits des citoyens. « Lorsque des manifestants ivoiriens aux mains nues sont tombés sous les machettes assassines de la milice appelée « Microbes » de M. Alassane Dramane Ouattara, qu’ont dit la CEDEAO et l’UA ?
Quand le régime de Monsieur Alassane Dramane Ouattara a décidé unilatéralement qu’elle ne reconnaissait plus la compétence de la CADHP dans l’affaire de Monsieur Guillaume Kigbafori Soro et ses Proches, qu’ont dit la CEDEAO ou l’ONU ?
Quand les manifestants maliens aux mains nues sont tombés sous les balles assassines de M. IBK, qu’ont dit la CEDEAO, l’UA et l’ONU ?
Quand Monsieur Alassane Ouattara viole la Constitution pour vouloir briguer un 3ième mandat illégal et inconstitutionnel, en se faisant investir aux grands frais de l’État ivoirien, que disent l’UA et l’ONU ?
Qui parmi ces organisations lui reproche ce coup d’État constitutionnel, lui qui prétend connaître la Constitution mieux que quiconque ? » s’est elle indigné.
C’est une forme de lutte des classes, parce qu’en vérité, ces organisations ne servent qu’à protéger les Chefs d’État …
Sans avoir une réponse au silence abusif de ces organisations M. elle conclu que toutes ces organisations « montrent clairement qu’ils n’en ont rien à faire des aspirations et du bonheur légitime des peuples Africains qu’ils veulent plutôt voir enchaîner comme des esclaves » et qu’il revient aux peuples de lutter pour s’affranchir des dictatures dont elles sont victimes.
Il s’agit là d’une lutte des classes, explique l’avocate car ces organisations se préoccupent des intérêts des chefs d’États au lieu de ceux des citoyens censés bénéficier de leur protection. « C’est une forme de lutte des classes, parce qu’en vérité, ces organisations ne servent qu’à protéger les Chefs d’État et sont totalement déconnectées des peuples qu’elles prétendent pourtant servir. Ces organisations, comme la CEDEAO, ne se sentent concernées que lorsque les privilèges des Chefs d’État sont menacés »
La CEDEAO qui s’est montrée très active dans la résolution de la crise malienne n’a pas encore dit un mot sur la crise naissante en Côte d’Ivoire.