Burkina Faso : une union commune pour un même front : la lutte contre le terrorisme.

Le pays des hommes intègres, autre fois, havre de paix est depuis bientôt sept (07) ans harcelé par des groupes armés terroristes. Comme les vagues d’une même mer, les autorités à la population en passant par les corps habillés s’entraident pour venir à bout de ce phénomène. Au début du terrorisme au Burkina, des personnes ressources ont réfléchi sur la mise en place des Initiatives Locales de sécurité. De la surveillance au combat (comme avec les Koglweogo, les Dozo et les Rugga), plusieurs initiatives ont été entreprises et certaines localités doivent leur existence grâce à ces initiatives bénies par les autorités administratives et militaires.
Un exemple à suivre.
S’il y a un exemple à suivre dans le cadre des Initiatives Locales de sécurité de lutte contre le terrorisme, la commune d’Arbinda dans la province du Soum est une vedette en la matière. Elle a été la première à comprendre que la mise en place des groupes d’auto-défenses est une solution pour venir à bout du terrorisme. Dès 2016, des fils de localités accompagnés par certaines autorités administratives et politiques ont mis en place les premiers groupes d’auto-défenses. L’exemple sera suivi par d’autres localités. Pendant la mise en place, les forces loyalistes ont joué un grand rôle. Sans une telle collaboration, la commune n’existerait que sur le papier.
Le président du Faso en contact avec les FDS.
Du 09 au 11 Juillet, le président du Faso a communié avec les hommes de tenue. Des officiers supérieurs aux militaires en passant par les officiers et les officiers, le président a écouté chaque catégorie de soldat pour mieux s’imprégner des problèmes que rencontrent ces hommes dans l’exercice de leur fonction. Au cours de ces échanges, les vérités ont été dites et le président a pris bonne note.
Le président aux chevets des VDP.
Dans la province du Loroum, si on parle de VDP, un nom qui s’inscrit dans la légende revient : Soumaïla Ganamé alias Ladji Yoro. Ce dernier a été reçu par le président du Faso dans un entretien. Cette légende vivante a reçu une distinction honorifique du Mouvement pour la Culture de la Paix de patrie le 03 Septembre 2020. Dans un reportage réalisé par Omega Tv, une chaine nationale, la légende vivante explique qu’il y a une collaboration étroite entre les VDP et FDS avec la bénédiction de la population.
La collaboration autorités, FDS et VDP et population civile une réalité qui se vit au quotidien. Même si des disfonctionnements surviennent quelque fois, sur le terrain la collaboration est visible. Une personne déplacée interne originaire de la commune de Tin Akoff qui vit actuellement en lieu sûr explique : « les HANI nous ont donné l’ordre de quitter notre village. Nous sommes arrivés à Tin-Akoff la nuit ».
Poursuit-elle « au lendemain, nous n’avions pas quelque chose pour mettre sous la dent. Le chef de famille est allé expliquer le problème au chef [chef du détachement]. Il lui a dit de patienter. Quelques minutes plus tard, il a reçu une somme de la part des FDS. Plus tard, notre mari nous a expliqués que ce sont les FDS qui ont cotisé pour nous donner en attendant les ONG n’arrivent». « Les autorités doivent augmenter leurs rations journalières » conclue-t-elle dans un soupir profond.
La collaboration entre les différents est effective et elle doit se poursuivre pour la survie de la nation. Dans le programme présidentiel du président Faso il était mentionné : « la sécurité n’est pas que le monopole des dirigeants politiques, ni militaires, ni des experts ou des spécialistes. Elle est le bien commun des citoyens et exige l’implication effective de nos vaillantes populations ».
Burkinfo24