Burkina Faso / Politique : Notre cause commune (NCC) : « Il faut rompre avec l’inertie suicidaire par une nouvelle classe de dirigeants », Jean Claude Kaboré

Hier, samedi 22 août 2020, s’est tenu, en présence du président dudit parti, Jean Claude Kaboré, le congrès du parti Notre Cause Commune (NCC). Le sujet principal fut “Bâtir ensemble le socle de l’unité et du progrès”.
« Chers congressistes, le thème revêt un intérêt capital en ce sens qu’il invite chacun à s’interroger sur l’importance de l’unité nationale dans la consolidation de la paix et l’optimisation des efforts de développement », a lancé Jean Claude Kaboré. Une assertion qui allait planter le décor d’ouverture dudit congrès et sonner comme un glas de la vision du parti.
Le discours n’a pas mis en avant les enjeux du moment, notamment les conséquences de la Covid-19 sur l’économie nationale, la sécurité et la crise humanitaire. Mais aussi, la dénonciation du système de gouvernance en cours au Burkina Faso, qui se définit par « la corruption, la division ». A ce sujet, Jean Claude Kaboré a laissé entendre « Il faut rompre avec l’inertie suicidaire par une nouvelle classe de dirigeants ».
- Les militants
Alors qu’il critiquait le gouvernement actuels du pays, ainsi l’opposition et que de la majorité, il a laissé entendre « Si aucun pays du monde, n’a réussi à se développer dans la division, le Burkina Faso n’en fera pas l’exception et il ne peut faire l’économie de la réconciliation de ses fils ».
- Jean Claude Kaboré, président NCC
Sur ces bases, le NCC s’est alors positionné comme le parti qui veut rompre avec les vieilles habitudes politiques pour « construire un socle robuste et solide ». En se positionnant, comme parti du renouveau, le NCC a affirmé qu’il mettra en avant ses propres candidats pour les élections couplées de 2020. Ces hommes et femmes sont, pour les membres du parti, parfaitement en « mesure d’incarner cette rupture ».
Par Renée Traoré