Ablassé Ouédraogo président du parti Le Faso Autrement : il se prononce sur l’état de santé d’Adama Ouédraogo dit Damiss

Le journaliste d’investigation Adama Ouédraogo, Damiss reçoit le soutien du président du parti politique Le Faso Autrement.
Dans un communiqué de presse, Ablassé Ouédraogo raconte la sympathie qu’il a pour le jeune journaliste. L’état de santé d’Adama Ouédraogo est étalé par le président du parti Le Faso Autrement, Ablassé Ouédraogo en ces termes « Concernant sa santé, il est connu de tous que le journaliste Adama Ouédraogo Damiss souffre d’un asthme chronique aigu.
Aujourd’hui en plus de ce mal, il souffre d’autres pathologies. Il était à la clinique ce vendredi 10 juillet 2020 pour consulter un médecin spécialiste autre que le pneumologue et le cardiologue qui le suivent d’ordinaire ». Selon lui, le droit à la santé est le plus important. Il dit alors « Il est universellement admis que le premier des droits humains, le plus important de tous est le droit à la santé ».
Il dénonce la gouvernance actuelle du Burkina Faso de ne pas être ému par cette situation. Il déclare à cet effet que « Pour tout gouvernement responsable, garantir la sécurité et le bien-être de sa population signifie d’abord et avant tout, lui offrir les conditions optimales de santé, et l’accès aux meilleurs soins en cas de souffrances physiques. Tel n’est malheureusement pas le cas au Burkina Faso d’aujourd’hui, ou la détresse sanitaire de la fine plume, Adama Ouédraogo Damiss, gravement malade et très affaibli ne semble pas émouvoir les gouvernements actuels de notre pays ».
Aussi, selon ses mots, son parti, Le Faso Autrement est favorable pour l’humanitaire et l’humanisme « C’est pourquoi le parti Le Faso Autrement s’insurge contre le traitement inhumain dont est victime le prisonnier politique Adama Ouédraogo Damiss, privé de son droit constitutionnel d’accès aux soins de santé, condamne la dérive autoritaire et le manque d’humanisme des autorités politiques et administratives de notre pays ».
Ablassé Ouédraogo exhorte les démocrates de se mobiliser afin de plaider pour la cause du jeune journaliste. Adama Ouédraogo a été reconnu coupable du putsch de septembre 2015. Il a été condamné à cinq (05) ans de prison ferme. Il a été dans un premier temps transféré à la maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) le 02 septembre 2019, puis à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) le 19 décembre 2019.
Par Aïcha Mohamed Yattara