Clement Sawadogo “Il n’y a pas 1 seul candidat élu le 22 novembre qui peut engager des négociations et dans les 3 et 6 mois arrive a faire en sorte que les terroristes n’attaquent plus le Burkina Faso !”
Posted On November 18, 2020
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Lors d’une longue interview donnée sur la web tv du faso.net, Clément Sawadogo, porte parole du candidat Kabore, s’est exprimé fermement sur la situation sécuritaire. Il prévient les Burkinabè que les promesses de négociations des candidats CDP et UPC ne mèneront nulle part.
La sécurité a été le sujet phare de cet entretien. et le moins que l’on puisse souligner est que Clément Sawadogo s’est montré offensif au sujet des terroristes “Soyons tous honnêtes, la situation en 2020 est bien meilleure qu’en 2017, 2018 et même 2019. On a une armée mieux équipée, bien mieux organisée, les VDP en appui. C’est une strategie qui a porté ses fruits, il faut juste la poursuivre et la renforcer, et nous sommes sures de la victoire sur le terrorisme”. Il ajoute même que des “axes pratiquement bloqués comme Dori-Djibo sont aujourd’hui praticables”.
En préambule, Sawadogo compare les budgets de l’Armée entre 2016 et 2020 “passant de 7% à 20%” et souligne le fait que pendant 27 ans, l’armée avait été laissée à l’abandon, hormis au niveau de la garde présidentielle.
Interrogé au sujet des autres candidats et de leurs volontés de négocier avec les terroriste, Clément Sawadogo dégaine: “Il n’y a pas 1 seul candidat élu le 22 novembre qui peut engager des négociations et dans les 3 et 6 mois arrive a faire en sorte que les terroristes n’attaquent plus le Burkina Faso”. Puis d’enchaîner sur “Les terroristes ne veulent pas négocier, ils attaquent l’Amérique, l’Occident et ils essayent de prendre la main sur la sous région. Que voulez-vous négocier avec eux ? Une partie de notre territoire ? Ce n’est pas possible ! Apprendre l’Arabe au sein de nos écoles ? Culturellement ce n’est pas possible non plus”.
Puis il ajoute une dose de géopolitique dans son propos: “il n’est pas possible de négocier avec les terroristes, que le Burkina Faso leur servent de base arrière et de rampe de lancement contre les pays voisins”.
Il conclut en envoyant une pique aux adversaires de Roch Kaboré; “Eddie Komboigo et Zéphirin Diabré parlent de négociation, soit ils parlent de quelque chose qu’ils ne connaissent pas, soit ils vont à l’aventure”.
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